La tribune qui parait tous les mois dans le magazine de la ville est régie par l’article L. 2121-27-1. Conformément à cet article, « il est prévu dans le bulletin municipal un espace réservé à l’expression de l’opposition. À la suite de cet espace, le maire ne peut pas répondre aux éléments avancés par l’opposition dans la même publication. »

Or si nous relisons toutes les tribunes, force est de constater que ce droit n’est pas respecté (cf le magazine de mai pour exemple).

Nous avons jusqu’à maintenant « laissé faire » à tort sans doute au vu du dernier événement concernant la tribune parue dans le magazine d’octobre dernier.

Notre tribune ayant pour principal thème le nouveau plan de circulation, nous a valu agressivité et injure par téléphone avant même sa publication soit le 18 septembre dernier par un élu de la majorité. (Pour rappel : nous devons envoyer la tribune avec comme date butoir le 20 du mois précédant sa publication).

Nous aurions pu une nouvelle fois taire ces propos mais nous nous devons de réagir face à ce débordement qui pourrait augurer d’autres troubles envers notre groupe.

Nous reconnaissons les sujets sensibles mais nous sommes aussi là pour relayer les interrogations des arcisiens. Nous n’écrivons pas au nom de notre groupe, de son propre ressenti, mais au nom des habitants qui nous interpellent en sachant qu’à travers nos publications ils peuvent aussi être entendus. En aucun cas il est question d’une « récupération politique » comme il nous l’a été reproché.

Ce plan de circulation, comme tout changement, ne fait pas l’unanimité. Certains dossiers s’avèrent plus « épineux » que d’autres.

Des réunions officielles avec les riverains ont eu lieu comme des réunions plus officieuses où l’on essaie de s’entendre et de trouver un compromis qui satisfera le plus grand nombre. Il faut avouer que l’on peut se tromper mais l’emportement n’a jamais été la solution. Un argumentaire solide mènera les plus réfractaires à repenser leur positionnement.

Nous savons que des comptages ont eu lieu quant au trafic sur ces rues et que ces derniers ne manqueront pas d’être dévoilés lors de la réunion publique en novembre prochain. Y a-t-il eu une prise en compte du positionnement des balises routières ? Même si ces dernières sont immanquables pour signaler les rétrécissements, au vu de certaines, nous pouvons décemment penser que la partie restant pour la circulation aurait pu être un peu plus large. Sur ce sujet, ce n’est ici que les constatations d’arcisiens et non les nôtres. Nous aurons certainement toutes les réponses lors de la réunion publique qui, nous l’espérons, se fera dans le respect de la démocratie participative.